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Words: 128650 in 34 pages
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: Les grandes chroniques de France (1/6) selon que elles sont conservées en l'Eglise de Saint-Denis en France by Paris Paulin Editor - France History To 987; France History Medieval period 987-1515; France History Sources FR Histoire
Celui qui ceste euvre commence, ? tous ceus qui cette histoire liront salut en nostre Seigneur! Pour ce que plusieurs gens doutoient de la g?n?alogie des roys de France, de quel original et de quelle ligni?e ils sont descendus, emprist-il ceste euvre ? faire, par le commandement de tel homme que il ne put ni ne dut refuser. Mais pour ce que sa lettr?ure et la simplesce de son engin ne souffist pas ? traitier de euvre de si haute histoire, il prie au commencement ? tous ceus qui ce livre liront, que ce que ils y trouveront ? blasmer, ils le souffrent patiamment sans vilaine reprehension. Car si comme il a dit devant, les d?fauts de lettr?ure et de loquence qui en lui sont et la simplesce de son engin le doivent escuser par raison.
Note 4: Vincent de Beauvais.
Note 8: Le reste du prologue n'est pas dans Aimoin. C'est probablement une addition de notre traducteur.
LIVRE PREMIER
Quatre cens et quatre ans avant que Rome fut fond?e, r?gnoit Priant en Troie la grant. Il envoia Paris, l'aisn? de ses fils, en Gr?ce, pour ravir la royne H?l?ne, la femme au roy M?nalaus, pour soi vengier de une honte que les Grecs lui eurent j? faite. Les Grecs qui moult furent corrouci?s de ceste chose s'esmurent et vindrent ass?gier Troie.
A ce si?ge qui dis ans dura, furent occis tous les fils au roy Priant, lui et la royne Ecuba sa femme. La cit? fu arse et destruite, le peuple et les barons occis. Mais aucuns eschap?rent de cele pestilence et plusieurs des princes de la cit?, qui s'espandirent en diverses parties du monde pour querre nouvelles habitacions; comme H?l?nus, ?n?as et Anth?nor, et maint autre. Cil H?l?nus fu l'un des fils au roy Priant, et si estoit po?te et bons clerc. Il enmena avec lui mil deus cens des exili?s de Troie: en Gr?ce s'en ala au r?gne Pandrase: de lui sortit grant lign?e. En?as qui refut un des grans princes de Troie, se mist en mer avec quatre mil et quatre cens Troiens; en Cartage arriva apr?s grans p?rils et grans tourmens que il eut en mer souffers. Avec Dido, la royne de la cit?, demoura une pi?ce de temps, puis s'en partit et arriva en Ytalie qui, par sort, lui estoit destin?e selon les fables Ovidiennes. La terre conquist et r?gna, puis, trois ans. Apr?s sa mort, Ascanius son fils espousa Lavine, la fille au roy Latin: un fils eut de celle dame qui fu appel? Silvius. Quant il fu grans et parcr?us, il hanta tant ?s chambres de sa m?re que il engroissa une siene ni?ce, si engendra en elle Brut. Ce Brutus enmena puis la lign?e de Lern dont nous avons dessus touchi?, en l'ile d'Albion qui ore est apel?e Angleterre, et Corin?e qui estoit descendu de la lign?e de Anth?nor. Quant ils eurent cette ?le prise, qui au temps de lors estoit habit?e de jaians, Corin?e ot ? sa part une contr?e de la terre qui encore est apelee Cornouaille, par la raison de son nom. L'autre partie de la terre que Brutus retint ? soy, refut de son nom apel?e Bretaigne. Lors fonda une cit? tout ? la semblance de Troie la grant, et l'apella Trinovaque, c'est-?-dire Troie nouvelle. De celui Brut descendirent tous les roys qui puis furent en la terre, jusques au temps que Anglois, qui vinrent de une des contr?es de Saissoingne qui estoit apell?e Angle, pristrent la terre, des quels elle est apel?e Angleterre.
Note 10: Voy. le roman de Brut, termin? en 1165, et qui le plus souvent traduit Geoffroi de Montmouth.
Turcus et Francio qui estoient cousins germains, se d?partirent de leur contr?e et al?rent habiter de lez une terre qui est apel?e Trace. L? demour?rent sur un fleuve qui a nom la Dinoe. Quant ensemble eurent habit? un grant temps, Turcus se d?partit de Francio son cousin, lui et une partie du peuple que il enmena avec soi: en une contr?e s'en ala qui est nomm?e Stice la petite. En celle terre habita si longuement lui et sa gent, que ils cr??rent de eus quatre mani?res de gens, Austroghotes, Ypoghotes, Wandes et Normans. Francio demeura sur le devant dit fleuve, apr?s que son cousin se fut de lui d?parti. L? fond?rent une cit? que ils apel?rent Sicambre; longuement furent apel?s Sicambriens, pour le nom de cele cit?. Tributaires estoient aus Romains aussi comme les autres nascions. Mil cinq cens ans et sept demeur?rent en celle cit?, puis que ils l'eurent fond?e.
Apr?s, il avint, au temps de Valentinien l'empereour des Romains, qui r?gna puis la passion Jh?sucrist trois cens et soixante-seize ans, que une mani?re de gens qui estoient apell?s Alains, habitoient ez palus de Meode: fortes gens estoient et batailleurs. A celui empereur Valentinien se combatirent plusieurs fois. Aucunes fois les vainqui et les embati par force dedans les dites palus; mais les Romains ne les purent suivre, car les lieux estoient si forts et si p?rilleus pour les fontaines et pour les mareschi?res, que quant ils estoient dedans embatus, ils ne les pouvoient de riens gr?ver.
Quant l'empereour vit ce, il apela en son aide les Troiens qui habitoient en Sicambre et leur pria qu'ils feissent une voie tant seulement, par quoi sa gent peussent venir ? ses ennemis soudainement. Ils lui respondirent que ils ne feroient pas ce sans plus, ains lui promirent que ils les prendroient et chasceroient fors par force. L'empereour qui moult li? fut de cele response, leur quitta le treu de dix ans, s'ils povoient ce faire.
Joyeux furent les Troiens de la promesse l'empereour: soudainement se f?rirent ?s palus, comme ceux qui bien savoient esquiver les p?rils et les maus-pas que ils connoissoient; les Alains de euls ne se prenoient garde; car ils cuidoient que nuls ne se peust jusques ? euls venir, pour la forteresce des lieux. Grant partie en occistrent, et aucuns en pristrent.
L'empereour s'esmerveilla moult de la force et de la hardiesce des Troiens, pour ce que ils avoient os? entrer en lieux si p?rilleux, occire, prendre et chascier les plus grans ennemis de l'empire; ce que les Romains vainqueurs de tout le monde n'osoient faire: pour ce les apela-on lors Fran?ois; par la raison de leur fiert?.
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